Mot du Président du Sous – Comité de développement du Village Batack – Babouantou

• Monsieur le Préfet du Département du Haut – Nkam ;

• Monsieur le Délégué Départemental de l’éducation de Base du Haut – Nkam ;

• Monsieur le Sous – Préfet de l’Arrondissement de Bandja ;

• Honorables Personnalités Judiciaires et Religieuses ;

• Madame le Maire ;

• Ses majestés ;

• Roi de Babouantou ;

• Roi des Bandja

• Roi des Baboaté

• Roi des Bafang et

• Roi des Bakondji.

• Mesdames et Messieurs les Représentants des Partis Politiques légalisés ;

• Ses Majestés Chefs des Villages :

• Badanvet

• Batchieu

• Baloum

• honorables Amis et sympathisants du village Batack ;

• Monsieur le Président du Codepouantou ;

• Chères Elites intérieurs du Group, Babouantou en général et du village Batack en particulier ;

• Chers parents ;

• Mesdames, Mesdemoiselles, Monsieur.

Je suis très heureux de prendre la parole devant vous ce matin en ma qualité de Président du sous comité de développement du village Batack.

Pour vous souhaiter une chaleureuse bienvenue à Batack, à l’occasion des cérémonies marquant l’inauguration de l’école des parents dans notre village.

Avant que mon jeune frère, M. TCHAPA TCHOUAWOU Jean Paul, Président de COVIDEBA, ne prenne la parole pour vous rendre compte des activités ayant permis la construction du premier bâtiment de l’école primaire que vous voyez devant vous, c’est encore un grand honneur pour moi de vous présenter la réalisation du sous comité de développement du village Batack, depuis sa création en 1979, année où l’on parlait du développement autocentré.

Créé donc en 1979, le sous comité de développement du village Batack avait pour premier Président (paix à son âme) papa TCHOUAWOU Thomas.

Sous sa conduite éclairée, le village Batack est à 95% désenclavé ; on peut arriver à Batack par le Nord, l’Est, le Sud et l’Ouest sans aucun problème.

Ceci grâce aux pistes rurales créées par les élites d’une part et par le sous comité de développement du village Batack d’autre part.

Les habitants du village ne connaissent pas la Snec, donc ne connaissent pas la coupure d’eau.

Batack a plusieurs réseaux d’eau potable.

Presque chaque concession possède un robinet d’eau.

Les principaux carrefours ne sont pas oubliés.

Il en est de même du grand public :

• sur la route bitumée Bafang – Bangangté au lieu dit Tunnel, une fontaine privée, l’œuvre d’une élite Batack, ravitaille gratuitement les voyageurs à destination ou en provenance de Douala ou de Yaoundé ;

• l’eau, source de vie est gratuite dans tout le village Batack ;

• deux ponts permettent la traversée de deux grands cours d’eau qui baignent le village Batack ;

• l’un a été construit en 1986 par les élites du village Batack ;

• il a coûté 5.091.880 Frs Cfa.

• L’autre, le plus grand a été financé par le gouvernement grâce à l’intervention d’une élite Batack fonctionnaire de son état.

• Ce dernier a coûté plus de 10.000.000 de Frs Cfa.

• Batack a eu le début de son électrification rurale en 2002, grâce aux interventions auprès du gouvernement des élites Babouantou, amis sincères des élites Batack

• Mais, par manque d’un transformateur, les mamans ne peuvent pas encore jouir des bienfaits de l’électricité.

• Elle sont encore obligées de faire des kilomètres pour aller écraser soit le maïs, soit les arachides………..

• Je profite de l’occasion qui m’est offerte ici pour rappeler à M. le Président du Comité de développement du groupement Babouantou que la promesse est une dette.

• Par ailleurs, l’étude pour l’extension de l’électrification de tout le village Batack a été réalisée par les techniciens du Ministère des mines et de l’énergie, grâce aux bonnes relations qui existent entre les élites Batack et de leurs amis.

• Elle n’attend que sa programmation et son financement dans le cadre de l’électrification rurale prescrite au gouvernement par le Chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Paul Biya.

• Un grand foyer culturel conçu et réalisé par les élites Batack, permet aux élèves et aux parents d’y tenir leurs assises sans problème.

• Des belles maisons d’habitation jonchent les collines et font la fierté des ressortissants du village Batack.

• Pour lutter contre la pauvreté, les parents ont créé au lieu dit Tunnel, un petit marché où sont vendus des vivres frais et le vin du village.

Monsieur le Préfet , Mesdames , Mesdemoiselles, Monsieur.

Vous avez constaté qu’il n’est fait allusion nulle part ni de l’école, ni du centre de santé, pourtant deux structures sociales indispensables pour l’éducation et la santé de tout un chacun ;

Si le Centre de santé n’a jamais existé à Batack, l’école primaire de l’Eglise Evangélique du Cameroun a bel et bien existée ici jusqu’en 1959 – 1960.

Cette école comprenait eux classes :

Le « débutant » aujourd’hui appelé Sil, cette classe était tenue par le catéchiste ; y était enseigné le catéchisme, l’écriture et la langue Bangangté.

Le CP1  « Cours préparatoire 1 » était tenu par un maître affecté par la direction de l’Eglise Evangélique du Cameroun à partir de Bangangté.

Les grands élèves entre 7 à 8 ans habitaient à l’internat, certains venaient des villages voisins.

Sont passées par cette école et sont dans la masse parmi vous les Elites dont :

• un professeur d’Université ;

• un Docteur en Géologie ;

• un Ingénieur Topographe ;

• Plusieurs Hauts Cadres de la Sûreté Nationale ;

• Des hommes d’affaires ;

• Des grands commerçants ;

• Plusieurs Cadres d’enseignement primaire et secondaire ;

• Des Anciens Cadres des Banques ; pour ne citer que ceux-là.

Monsieur le Préfet,

Chers invités.

Compte tenu de tout ce qui précède, les élites du village Batack ne pouvaient rester les mains croisées.

C’est pourquoi, au cours de l’une de leur réunion mensuelle en Mai 2004, ces élites ont décidé de doter leur village d’une Ecole des parents en attendant sa prise en charge par le Ministère de l’Education de Base.

Nous vous assurons Monsieur le Préfet, Chers invités, que grâce à votre soutien, le deuxième bâtiment complétant le cycle primaire verra le jour.

En attendant, notre nouvelle ambition sera la construction d’un centre de santé moderne d’au moins 20 lits.

Les études de faisabilité sont terminées.

Monsieur le Préfet, chers invités, Mesdames, mesdemoiselles, messieurs,

En vous présentant d’ores et déjà nos vœux de bonheur et de prospérité pour l’année 2006,

Au nom de tous les membres du sous – comité de développement du village Batack,

Je vous souhaite un agréable séjour dans le village Batack et un bon retour dans vos services respectifs.

Je vous remercie.